L’escalier s’utilise quotidiennement pour accéder aux pièces supérieures d’une maison. Pour cette raison, il doit être bien dimensionné afin de proposer le meilleur confort possible. Mais comment calculer un escalier, notamment un escalier quart tournant avec haut palier ? Quelles sont les astuces à connaître pour éviter certaines erreurs ? Découvrez l’essentiel de ce que vous devez savoir dans cet article.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un escalier quart tournant ?
L’escalier quart tournant s’identifie grâce à son angle à 90° en « L », au contraire de l’escalier droit. C’est justement cet angle qui lui donne son nom. En effet, la structure comporte deux volets de marches, ce qui fait que le virage peut se réaliser au milieu, en bas ou encore en haut et être orienté vers la gauche ou la droite selon l’espace de construction. L’avantage de ce type d’escalier est qu’il permet de gagner en espace. Il est idéal pour une cage d’escalier étroite, pour longer les corridors et les murs dans le but d’économiser de la place.
Comment calculer les dimensions d’un escalier quart tournant ?
Pour déterminer les dimensions d’un escalier quart tournant, plusieurs mesures doivent être prises avec précision. Ces mesures, principalement au nombre de quatre, permettent de passer la commande de ce marchepied sur mesure ou standard. Tout d’abord, on retrouve les mesures de la trémie. Pour ce type d’escalier, la trémie peut être rectangulaire ou se constituer de deux rectangles perpendiculaires. Pour ce dernier cas, il est question d’escalier quart tournant intermédiaire. Mesurez la largeur de la trémie et sa longueur. Pour y arriver, dessinez la trémie sur un plan et prenez note des différentes dimensions.
Ensuite, il est question de la hauteur sol à sol entre le rez-de-chaussée et l’étage du logement. Cette phase est importante, car elle permet de connaître le nombre de marches de l’escalier. Il n’y a pas de formule à appliquer à ce niveau. En effet, il suffit de prendre les dimensions de l’intervalle entre le sol et le premier étage et celui du rez-de-chaussée du logement. Les dernières dimensions à prendre en compte sont celles de l’épaisseur du carrelage et la colle pour le sol ainsi que l’épaisseur du parquet et celle de la sous-couche pour l’étage.
Que faut-il savoir sur les dimensions de l’encombrement et du reculement ?
Pour mesurer l’encombrement de l’escalier, prenez la longueur puis la largeur de la projection de l’escalier au sol. La dimension maximum d’un escalier prend en compte les mesures de reculement, c’est-à-dire l’intervalle localisé entre la première marche et la dernière. A cette dimension, il faut compléter les dimensions indispensables à l’entrée dans l’escalier qui doivent être d’au moins 80 cm. Il faut également que les mesures de l’encombrement soient similaires à celles de l’emprise de l’escalier.
Par ailleurs, la réussite des travaux nécessite d’employer la formule de Blondel afin d’avoir un escalier qui fournit un bon confort d’usage. Il s’agit d’une sorte de loi dont le principe est celui de mettre en application les dimensions qui suivent : 2 hauteurs de marche plus un giron. Le résultat obtenu ne doit pas être au-delà de 64 cm ni venir en deçà de 60 cm. Par ailleurs, pour avoir une descente fluide, il est conseillé de partir sur un giron de 27 cm. Pour finir, une hauteur de marche située entre 16 et 19 permet de profiter d’une montée d’escalier confortable.
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Spécialiste en énergie renouvelable, Martin Simon éclaire les lecteurs sur les solutions écologiques et durables pour rendre les maisons plus vertes.
